City of Innovators fait un zoom sur les innovations inspirantes menées en Région bruxelloise. Hans Ingelberts, chercheur postdoctoral à la VUB, parle du projet Caps for Life et de la nouvelle technologie de caméra qu’il développe.

Qu'est-ce que Caps for Life ?

Dans le cadre du projet Caps for Life, une nouvelle génération de caméra à fluorescence est en cours de développement pour les applications médicales et des sciences de la vie. Le financement d'Innoviris a permis à Hans de développer une technologie complète de caméra à partir du « Caps pixel » et de déterminer une niche Cette solution technologique a retenu l’attention des investisseurs, augmentant ainsi la possibilité d'obtenir des subventions européennes. Ce qui  a permis à Hans d'apporter un financement important d'un million et demi d'euros à Bruxelles.

Dans quelle mesure votre projet a-t-il un impact sur la Région de Bruxelles-Capitale ?

Je pense qu'avec notre projet, nous développons une technologie très intéressante à Bruxelles, qui est pertinente aussi bien au niveau médical qu’au niveau social. Elle permet une meilleure imagerie du cancer ainsi que l'amélioration des procédures chirurgicales. 

L'idée étant que ce projet se transforme en une entreprise innovante qui pourrait apporter des subventions internationales à Bruxelles et également créer des emplois de qualité. Le développement d'une telle technologie de caméra nécessite différents profils de personnes hautement qualifiées, issues de différents domaines : ingénieurs en électronique, médecins, mais aussi des personnes ayant un profil créatif, par exemple.

Nous veillerons à ce que les gens soient rémunérés de manière adéquate et se sentent heureux dans leur travail. Je pense que tout cela ne peut qu’être positif pour Bruxelles.

En quoi votre produit est-il considéré comme une innovation ?

Avec les caméras classiques, vous ne pouvez qu’observer les propriétés spectrales de la fluorescence. Cette nouvelle technologie de caméra caps apporte une autre dimension, car elle permet d'imager la nature temporelle de la fluorescence.

 

 

 

Comment ce produit va-t-il changer le monde médical ?

Grâce à cette nouvelle technologie, les chirurgiens seront en mesure de réaliser leurs interventions avec plus de précision. Elle leur permettra de mieux voir les tumeurs ou les nerfs, ce qui permettra d'enlever la tumeur avec plus de précision. Par conséquent, moins de patients connaîtront une rechute et la qualité de vie du patient sera améliorée.
 

Qu'est-ce qui vous plaît dans votre travail ?

Ce que j'aime le plus, c'est l'aspect créatif. Dès mon plus jeune âge, j'ai toujours été fasciné par la fabrication, le développement et la conception de choses, et c'est toujours ce qui me fait vibrer aujourd’hui.

Hans doit parfois utiliser toute cette énergie pour des choses qu’il apprécie moins, mais qui sont indispensables lorsqu’on gère un projet ou qu’on lance une entreprise.
 

Quel était votre parcours avant Caps for Life ?

Hans est littéralement né à la VUB, à l'hôpital de Jette et il a vécu ses 12 premières années à Meise. Il a fait ses études secondaires au collège Sint-Pieters à Jette.

Lorsque j’ai dûchoisir une université, j'ai également choisi la VUB, et donc à nouveau Bruxelles. C'est ce qui m'a toujours attiré. À la VUB, j'ai étudié l’ingénierie civile électronique. Après mes études, j'ai travaillé chez Option à Louvain en tant que electronics designer. J'étais responsable de la communication de données 3G. Après 3 ans, le professeur Maarten Kuijk, mon superviseur, m'a ramené à la VUB afin de commencer cette recherche sur les caméras à fluorescence.

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